En
ce moment, je lis un livre de Julia Garwood. J'avais beaucoup aimé
le premier. Cette fois-ci, je rencontre des difficultés, qui m'ont
rappelée qu'ils existent des ouvrages difficiles à lire. En
général, je parviens toujours à aller au bout, quitte à me forcer
ou à sauter quelques paragraphes avec l'espoir que cela s'améliore.
Néanmoins, il existe des histoires, que je n'ai jamais pu finir…
Et
parmi eux se trouvent un ouvrage que je devais lire en cinquième.
D'habitude, je lisais sans aucun souci les livres donnés par
l'école. J'appréciais souvent mes découvertes, même si je n'osais
pas avouer à mes camarades que j'avais adoré Madame Bovary de
Flaubert ou encore l'Oeuvre d'Emile Zola. Je passais déjà pour
l'intello, je n'avais pas forcément envie de rajouter !
Sauf
qu'en cinquième, j'ai rencontré le seul livre en cours de français
dont je n'ai pas réussi à voir le bout. Encore maintenant, je
tremble rien qu'à l'idée de l'ouvrir. D'ailleurs, c'est le seul
roman où j'ai osé griffonner dessus alors que je peinais déjà à
user du crayon de papier conseillé par les professeurs. Au final sur
ce livre, je m'en suis donnée à cœur joie sur la couverture avec
des cœurs brisées et d'autres dessins sans rapport.
Son
auteur n'était autre que Jules Verne dont j'avais pourtant apprécié
le tour du monde. Mais le Château des Carpathes, je n'y suis pas
arrivée. Je l'ai trouvé long, horriblement long. Je n'ai pas
accroché aux personnages. J'avais l'impression de me perdre après
chaque page comme je le referai plus tard avec le troisième tome du
Seigneur des Anneaux (en même temps quelle idée de faire une pause entre le second et le troisième .) Au final, j'ai abandonné la lecture parce que
je n'en pouvais plus, que je n'y arrivais vraiment pas. J'ai juste lu
la fin pour essayer d'éviter la mauvaise note.
Et
depuis je n'ai plus jamais osé toucher ce roman, qui traîne encore
dans ma bibliothèque. En tout cas, il a l'art de ressurgir
brutalement quand je m'y attends le moins. Ce sera le premier ouvrage
d'une courte série que je lâcherai sans le moindre état d'âme,
mais c'est clairement le seul auquel je n'ai jamais accordé la moindre seconde chance.
Mais
peut-être que quelqu'un réussira à me faire changer d'avis ?
Pour le moment, je vais retourner au cœur de mon Julia Garwood sans
savoir si j'atteindrais le bout. En même temps, ce héros est à
gifler et cette héroïne mérite aussi une paire de claques. Et le
pire, c'est que l'héroïne du tome suivant se compare à la
précédente alors qu'elle est dix fois plus attachante…(et il faudrait que je songe à écrire aussi)
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